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Shemar Moore: «La saison 4 de ‘S.W.A.T.’ va éduquer!»

Le retour de « S.W.A.T. » est marqué par le Covid-19, derrière et devant les caméras ! Y sont aussi évoquées les violences faites à la communauté noire par des policiers blancs. Un problème qui ne date pas d’hier…

PourCiné-Télé-Revue

Il y a bientôt un an, la crise du coronavirus a stoppé d’un coup tous les tournages à Hollywood, lesquels ont pu reprendre avec une foule de précautions au milieu de l’été. Résultat : les grandes chaînes généralistes américaines ont dû retarder le lancement des nouvelles saisons de leurs séries, lequel arrive généralement la troisième semaine de septembre. « Et la toute première à être revenue en prime time, c’était S.W.A.T.», a claironné Shemar Moore.

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C’est précisément le 11novembre que CBS a lancé sa quatrième saison, qui débarque déjà sur RTL-TVI ce 19 février, avec donc seulement un peu plus de trois mois de « retard ». Shemar, qui fêtera ses 51ans le 20avril, a expliqué combien il fut compliqué – et ça l’est toujours – de recommencer à travailler en respectant toutes les règles sanitaires. « Au départ, on était censés se faire tester trois jours par semaine. Mais on a tellement de scènes d’action, avec des flics qui doivent empoigner les méchants et se rouler au sol avec eux, qu’on est presque testés chaque matin. On m’a donné un coton-tige que je dois me mettre dans le nez, puis je dois cracher dans un petit récipient. Et avant qu’on n’attaque le boulot, on nous prend la température. »

Sachez-le d’emblée : l’épidémie du covid est complètement intégrée aux scénarios de cette nouvelle saison, mais ne ralentit pas l’équipe du SWAT. Celle-ci continue à traquer d’une part un cartel de la drogue disséminé aux quatre coins de Los Angeles, et de l’autre, un groupe de terroristes djihadistes spécialiste des attaques à la bombe. Le premier (double) épisode aborde aussi ce qui fut « l’autre » tragédie de 2020 : les extrêmes violences policières sur les Afro-Américains. En furent les victimes, dans la vraie vie, Ahmaud Arbery et Breonna Taylor, et bien sûr George Floyd, dont la mort déclencha la colère de millions de gens à travers le monde. « Nous les évoquons nommément », a révélé Shemar. « On parle des injustices raciales. On ne prend pas position, mais on dit : ‘ voilà ce qui se passe, et ce qui fait débat ’. On ne peut pas toujours donner des poussées d’adrénaline. On tente également de faire passer des sentiments de compassion et d’unité. Cette saison va divertir, mais aussi éduquer. » Et comment tout cela se traduit-il concrètement à l’écran ? Ne lisez pas les quelques lignes qui suivent si vous préférez ne pas savoir.

Retour vers un passé violent

« Mon personnage, Hondo, celui de mon père Daniel, incarné par Obba Babatundé, et celui de mon fils adoptif Darryl, joué par Deshae Frost, revisitent, en quelque sorte, l’histoire des tensions entre la communauté noire et les forces de l’ordre à Los Angeles », a expliqué Shemar. « Et on commence par les fameuses émeutes de 1992, résultat de la triste affaire Rodney King. »

Pour rappel, en mars 1991, le jeune King s’était fait effroyablement tabasser par quatre policiers blancs, qui furent traînés devant les tribunaux sous la pression des médias. Et plus d’un an plus tard, le 29 avril 1992, ils furent tout bonnement acquittés, ce qui entraîna un soulèvement et de la grosse castagne dans la Cité des anges pendant une semaine. « Comme beaucoup de jeunes de moins de 30 ans, Darryl ne sait pas qui est Rodney King », poursuit Shemar. « Il pensait que ‘ Black Lives Matter ’ était une première… Quant à Daniel, il est très pessimiste, car il voit que rien n’a changé en bientôt trente ans… »

On prévient : la diffusion de cette saison4 risque de s’interrompre après le huitième épisode, qui est passé le mercredi 27 janvier sur la chaîne américaine CBS. On était toujours sans nouvelles du neuvième au moment de mettre sous presse.

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