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Chouette, le reboot de «Sauvés par le gong»! (Vidéo)

Vous aussi, vous serez content de revenir à Bayside, et d’y rencontrer, notamment, les fistons de Zack et Jessie, qui rappliquent dans ce retour, comme Kelly et Slater. Les fans auront compris.

PourCiné-Télé-Revue

Il y a un peu plus de trente ans, c’est une sitcom pas comme les autres que lançait la chaîne américaine NBC. Elle avait pour décor la prestigieuse école de Bayside, en Californie, et pour personnages centraux, une bande d’ados inséparables, Zack (Mark-Paul Gosselaar), Slater (Mario Lopez), Screech (Dustin Diamond), Lisa (Lark Voorhies), Kelly (Tiffani Thiessen) et Jessie (Elizabeth Berkley). Durant quatre saisons, de 1989 à 1993, leurs péripéties délirantes, amoureuses et collégiennes – lesquelles se terminaient souvent dans le bureau du principal Richard Belding (Dennis Haskins) – ont passionné et amusé le jeune public. Et l’année suivant le coup de sifflet final, tout ce petit monde joua les prolongations, pendant un an, dans « Sauvés par le gong : Les années collège ».

Annoncé depuis de longs mois, le reboot de la série a débarqué ce 25 novembre, veille de Thanksgiving, sur le service de streaming Peacock – produit de NBC. Et son installation nous a fichtrement emballés, même si, comme la fiction originale, elle s’adresse clairement aux ados et jeunes adultes. Son action se passe toujours à Bayside, où on découvre de nouveaux étudiants, dont certains ont des liens indiscutables avec les personnages de la première mouture. Lesquels ont tous rappliqué à l’exception de Lisa, Screech et Mr Belding, qui a été remplacé par le Principal Toddman, incarné par John Michael Higgins.

En ouverture, on retrouve un Zack quadragénaire qui a bien mené sa barque puisqu’il est carrément devenu Gouverneur de Californie. Son quotidien est rayonnant et débordant de billets verts, il est plus blond que jamais, et rasé de près. Une gageure pour Mark-Paul Gosselaar, qui était plutôt débraillé et pas très net dans ses dernières séries… En quelques minutes, on a un bon aperçu de ce qu’il a réussi à devenir. Et puis l’autre nouvelle, c’est qu’il a épousé la Kelly de son cœur, avec qui il a eu un fils, Mac (Mitchell Hoog), qui est son sosie avec vingt ans de moins.

Playboy de Bayside, ce dernier joue à fond la carte du fils de riche dans les couloirs et les classes du bahut, où il se croit irrésistible. Il est comme cul et chemise avec Lexi (Josie Totah), une pom pom girl à la langue bien pendue, qui est aussi superficielle et bling bling que lui. Et l’autre beau gosse de l’école, brun, celui-là, c’est Jamie Spano (Belmont Cameli), capitaine de l’équipe de foot et fiston sensible de… Jessie ! Eh oui, celle-ci est toujours dans les parages. Elle est même carrément l’assistante sociale de Bayside et la confidente de Slater, qui est en le coach sportif ! Ca fait aussi plaisir de les revoir, ces deux-là ! Mario Lopez est beaucoup plus supportable dans ce rôle qu’à la présentation de l’émission people Extra, où sa voix donne envie de grimper aux rideaux. Mais bref !

Venons-en à « l’intrigue » du premier épisode de ce reboot qui se veut – évidemment – bien ancré dans notre époque. Il gravite surtout autour de deux petites nouvelles de Bayside, Aisha (Alycia Pascual-Peña) et sa copine Daisy (Haskiri Velazque), des latinas qui viennent de milieux beaucoup moins favorisés que la majorité des étudiants de Bayside. D’abord intimidée en constatant ce fossé entre elle et les autres, Daisy, qui ne manque pas d’ambition, s’intègre du jour au lendemain en se faisant élire présidente des élèves, une fonction qu’elle veut remplir avec le plus grand sérieux. Pleine de fierté, elle ne remercie même pas Mac et Lexi, qui l’ont pourtant aidée…

Franchement, nous avons été agréablement surpris, et cueillis par cette nouveauté qui ramène en territoire connu, mais a d’emblée un ton bien à elle. C’est frais, rapide, moderne, drôle – oui, on a ri ! – et évidemment… plein de clichés. Le sujet brûlant des inégalités sociales et raciales est certes amené sans subtilité, mais au moins, il est là. Et quelque part, il va questionner, même si tout ici est prétexte à divertir et à mille lieues de la réalité. En plus, pour nous, Belges, l’ambiance des collège américains est tellement loin de ce qu’on connaît… Ceci en est le rappel, et pas un peu ! Mais il faut prendre cette sitcom pour ce qu’elle est, et la voir comme une curiosité quasi-culturelle qui fait du bien le temps qu’elle dure. Comme Friends. Dix épisodes de « Sauvés par le gong », nouvelle génération, ont été br Peacock.

Franchement, nous avons été agréablement surpris, et cueillis par cette nouveauté, qui ramène en territoire connu, mais a d’emblée un ton bien à elle. C’est frais, rapide, moderne, drôle – oui, on a ri ! – et évidemment improbable, too much et… plein de clichés. Le sujet brûlant des inégalités sociales et raciales est certes amené sans subtilité, mais au moins, il est là. Et quelque part, il va questionner, même si tout ici est prétexte à divertir et à mille lieues de la réalité. En plus, pour nous, Belges, l’ambiance des collèges américains est tellement loin de ce qu’on connaît… En voici un rappel, et pas un peu ! Il faut voir cette sitcom comme une curiosité quasi-culturelle, qui fait du bien le temps qu’elle dure. Comme « Friends ». Dix épisodes de « Sauvés par le gong », nouvelle génération, sont dispos sur Peacock.

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