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«Prometheus», le préquel rêvé de Ridley Scott, à voir ce vendredi sur Plug RTL

En 2012, le réalisateur Ridley Scott tentait une nouvelle approche de la saga « Alien « avec ce préquel. Aujourd’hui, le script d’un cinquième volet plus classique a été achevé.

PourCiné-Télé-Revue

En 2012, Ridley Scott, créateur d’« Alien, le huitième passager », faisait naître un immense sourire sur le visage des fans de la saga d’horreur en annonçant la sortie de « Prometheus », le premier volet d’une nouvelle série de films retraçant l’histoire des origines du monstre le plus célèbre de l’espace où, pour reprendre la formule consacrée, personne ne vous entend crier. A l’arrivée, on entendit certains grincer des dents. Beau mais alambiqué, métaphysico-contemplatif, « Prometheus », à des années-lumière de son modèle, a déçu ceux qui espéraient renouer avec la peur primale inspirée par le tout premier film, en 1979. Ils avaient eu de quoi être renfrognés. Après un militariste et survolté « Aliens », signé James Cameron, la licence était tombée dans la pure production commerciale. Les réalisateurs d’« Alien 3 » et d’« Alien, la résurrection « avaient beau être prestigieux (David « Seven « Fincher et Jean-Pierre « Amélie Poulain « Jeunet, excusez du peu !), ils n’avaient pas eu les mains libres pour créer l’œuvre qu’ils désiraient. Et on ne vous parle pas des crossovers avec « Predator ».

Avec « Prometheus », Scott réalisait, lui, le préquel dont il rêvait. Mais ce n’était pas ce qu’attendait le public, trop éloigné de ses repères. « Bien que le point de départ de ce projet ait été « Alien », le processus créatif a fait évoluer l’ensemble vers une nouvelle mythologie, vers un nouvel univers, plus vaste et provocant. Je ne saurais être plus heureux  », confiait l’artiste à l’époque. Lui qui espérait créer l’équivalent « sombre « d’« Avatar « en fut pour ses frais. Du coup, l’attente fut beaucoup, beaucoup moins forte en 2017 pour sa suite, « Alien : Covenant », où, pour rattraper le tir, Ridley Scott renouait avec certaines scènes d’horreur. Sans rallier les suffrages pour autant. Aujourd’hui, à 82 ans, le cinéaste britannique semble avoir pour de bon abandonner l’idée de réaliser lui-même le troisième volet, toujours officiellement inscrit à son agenda de producteur…

Le retour de Ripley ?

La licence n’est pas morte pour autant. Neill Blomkamp, le réalisateur du film de science-fiction « District 9 », a rêvé durant des années d’un « Alien 5 ». Il avait un scénario en tête, avec toujours Sigourney Weaver en vedette. Il n’a pas été suivi. Par contre, en mars, le vétéran Walter Hill (« 48 heures ») a achevé le script de ce cinquième volet de la saga mère. Lui aussi veut y voir briller l’interprète du lieutenant Ellen Ripley qui, à 70 ans, serait plutôt réticente. « Sigourney, comme toujours, est trop modeste quant à sa capacité à mener ce projet à bien – l’idée étant de raconter une histoire bien flippante, de botter le cul d’un nouveau xénomorphe et de proposer une méditation à la fois sur l’univers de la franchise Alien et sur le destin du personnage principal », a confié le scénariste. On n’a peut-être pas fini de crier dans l’espace.

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