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«Penguin Bloom», une fantastique histoire vraie

Sur Netflix depuis ce 27 janvier, le film raconte l’amitié salvatrice entre une pie et une jeune femme désespérée après un accident. Fou, émouvant… et authentique.

PourCiné-Télé-Revue

« Je suis morte il y a quatre ans. Ensuite un petit oiseau m’a ramenée à la vie. » Voilà comment Samantha Bloom commence le récit de sa tragique mais aussi incroyable aventure. En 2013, pour la première fois en vacances avec son mari et ses trois enfants en Thaïlande, cette jeune maman australienne rejoint la terrasse au sommet de l’hôtel d’où un panorama enchanteur s’offre à elle. La mer bleue se mêle à un soleil sucré par-delà la jungle tropicale… Appuyée à la rambarde, Sam, subjuguée, ne se rend pas compte que celle-ci est, bouffée par la rouille, est prête à céder. La chute est effroyable. Samantha Bloom a la colonne vertébrale brisée…

Le pire moment vécu, racontera-t-elle, ne seront pas les sept mois d’hospitalisation durant lesquels elle comprend qu’elle ne pourra jamais plus marcher. C’est le retour à sa maison, qu’elle ne reconnaît plus, qui est transformée en impersonnel bâtiment adapté aux infirmes, tandis que son mari n’est plus son mari, il est devenu un « aidant ». Elle aurait préféré mille fois mourir. La pensée du suicide ne la quitte d’ailleurs pas, nuit et jour. Jusqu’à ce que son fils Noah ramène à la maison un oisillon tombé du nid. Aucun vétérinaire ne veut s’occuper de ce bébé pie mourant. Alors, Samantha le prend sous son aile et, en le soignant avec ses enfants, retrouve peu à peu le goût de la vie. Surnommée Pinguin à cause de sa robe blanc et noir, la pie va devenir la mascotte de la famille, et la meilleure amie de Sam.

La véritable famille Bloom avec leur pie. © Netflix/Cameron Bloom
La véritable famille Bloom avec leur pie. © Netflix/Cameron Bloom

C’est cette histoire que Netflix propose à ses abonnés de découvrir dans « Penguin Bloom », avec Naomi Watts dans la peau de Sam et Andrew Lincoln (le shérif de « The walking dead ») dans le rôle de son mari. Une histoire incroyable, mais vraie. Ce n’est pas si étonnant. Les animaux sont depuis longtemps des alliées précieux pour soigner et apaiser. Les chevaux, notamment, dont il est avéré que le contact peut apaiser les autistes. Le chat (il existe même la ronronthérapie !), l’âne, la chèvre, le lapin, le dauphin et le hamster sont parmi les animaux les plus précieux en la matière. Une pie, animal sauvage, c’est quand même plus rare ! Mais la tourterelle est recommandée pour son effet apaisant. La pie peut vivre une quinzaine d’années, comme un chat, même si certaines ont survécu jusque 21 ans. De quoi faire un bon bout de chemin.

Alors, préparez vos mouchoirs, car cette histoire va vous faire forcément craquer. La trame narrative est cousue de fil blanc. On sait que l’histoire va bien se finir, après avoir ouvert grandes les vannes de l’émotion. Mais à la caméra, Glendyn Ivin sait transformer cet écueil éventuel en atout, en évitant la surenchère. On ne voit pas la chute de la mère de famille, ni son hospitalisation. Une simple scène de rêve suffit à établir son état mental. De la même façon, on en voit juste assez de ses souffrances pour comprendre que se noyer ne lui déplairait pas. Ensuite, tout en restant dans un film familial, c’est bien Naomi Watts, parfaite (mais voilà bien une actrice jamais surprise à céder à la facilité), et la pie les vedettes. La star avait pourtant quelques inquiétudes au départ. Donner la réplique à une pie, ce n’est pas forcément évident ! Mais le résultat est bluffant, même en sachant que l’animal qu’on voit est par moments générés par ordinateurs et qu’une centaine de pies ont été mises à contribution. Ne vous refusez pas ce moment d’émotion positive. Et sachez que dans la vraie vie, Samantha Bloom est devenue deux fois championne de kayak en handisport !

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