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«Pekin Express»: l’aventure mouvementée des candidates belges

Inséparables dans la vie, Crisoula et Jenny forment le tandem belge, tante-nièce, de la nouvelle saison du jeu d’aventure qui débute vendredi sur Club RTL. Une expédition à rebondissements !

PourCiné-Télé-Revue

C’est un binôme belge explosif (dans le sens positif du terme) que nous réserve la quatorzième édition de «  Pékin express ». Deux tornades blondes. Crisoula, 52 ans, la tante, et Jenny, 25 ans, la nièce, chacune animée de la même joie de vivre, du même entrain. Si bien que lorsqu’on les interviewe, leur rire devient très vite communicatif. Dire qu’elles sont inséparables dans la vie relève de l’euphémisme.

«  Je vois Jenny comme mon mini-moi », confie d’emblée Crisoula. «  Elle est plus qu’une nièce. Dès qu’elle a ouvert ses petits yeux, elle a fait partie de ma vie. On fait du sport à deux, on habite à quelques rues d’écart. On est tout le temps ensemble. » Et Jenny de renchérir : «  De mon côté, j’ai toujours considéré ma tante comme ma seconde maman. On a toujours été proches. Elle est ma confidente, dès que j’ai un souci, je me tourne vers elle. Notre lien est très fort. »

Lorsqu’elles ont eu l’idée de participer à « Pékin express », elles n’ont pas dû se concerter, tant y aller en binôme était une évidence. «  Jenny et moi, on adore l’aventure et relever des défis, on est sportives et on aime découvrir d’autres cultures », précise Crisoula. «  On suit l’émission depuis longtemps, c’était tentant d’y participer, même si c’est très différent quand on est sur place. (Rires.) » Et effectivement, la saison démarre fort, puisque dès leur arrivée en Ouganda, l’aventure a commencé sans qu’elles puissent troquer leurs valises contre des sacs à dos !

«  En descendant de l’avion, on a dû courir avec les valises sur les chemins en terre rouge de l’Ouganda. C’était très intense comme début, même si après on a eu notre sac à dos. On a aussi dû traverser le lac, sur quatre petites bûches, habillées avec nos pulls et trainings qu’on portait dans l’avion. » Et ce ne sont que les prémices. «  C’était assez dur au niveau du stop », poursuit Jenny. «  On a traversé des quartiers très pauvres. S’ils avaient une voiture, ils n’avaient pas d’essence ! C’était donc fort compliqué de trouver un véhicule qui puisse nous conduire. Et puis, ils se demandaient ce que deux blondes avec des sacs à dos rouges pouvaient bien faire au bord de la route. »

Le coronavirus stoppe tout !

Après dix jours et trois étapes mises en boîte, le coronavirus est venu jouer les trouble-fête et porter un coup d’arrêt à l’aventure. On est au mois de mars, l’épidémie est en train d’exploser. Il a fallu rapatrier en urgence tout le monde, candidats et production (soit 140personnes !), alors que les espaces aériens se fermaient.

«  On est à peine arrivées en Ethiopie qu’on a dû rentrer », regrette Crisoula. «  On n’avait pas de GSM, donc on ne savait pas ce qui se passait en Europe avec le virus. On n’était au courant de rien. On a été dégoûtées. » Et le retour en Belgique a été plutôt abrupt. «  Le contraste a été fort avec ce qu’on vivait en Afrique, puisqu’on s’est retrouvées directement confinées à la maison », reconnaît Jenny.

Changement d’itinéraire

Finalement, le tournage ne reprendra que cinq mois plus tard, à la fin de l’été, mais avec un programme chamboulé. Exit l’Ethiopie et les Emirats arabes unis, où devait se terminer l’aventure. C’est en Grèce et en Turquie que se poursuit l’émission. «  C’était très différent. La Grèce, c’est pas l’Afrique. Et il y avait des conditions sanitaires très strictes. On ne pouvait pas dîner à la même table que nos hôtes. Par contre, cet arrêt de plusieurs mois nous a permis de nous reposer. On était remises d’aplomb. On a pris un sac à dos plus léger. Et on est aussi d’origine grecque, donc on parlait la langue. »

De toutes ces péripéties, nos deux comparses sont ressorties encore plus soudées qu’avant. «  On a vécu des choses exceptionnelles et on était vraiment 24heures sur 24 ensemble, dans des conditions particulières », confie Jenny. «  Quand je craquais, ma tante était toujours là pour me soutenir, et vice-versa. »

De quoi donner envie à nos deux Bruxelloises de réitérer l’expérience dans une autre émission et, pourquoi pas, de faire « Koh-Lanta » ? «  On hésiterait. Ce qui est bien avec « Pékin express », c’est qu’on est en binôme. On ne s’imaginerait pas faire ça seules. Et puis, dans « Koh-Lanta », on dort dehors, avec tous les insectes. Par contre, on se verrait bien faire « Pékin express : itinéraire bis ». On est prêtes à repartir  ! »

« Pekin Express : sur les pistes de la terre rouge », 20h, Club RTL

L’émission est également à suivre en avant-première chaque mercredi, 48h avant sa diffusion télé, sur RTLplay.

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