Olivier Marchal (« La promesse »): « Flics et voyous sont chargés à l’adrénaline »

Après la diffusion des deux derniers épisodes sur la Une, dimanche, c’est au tour de TF 1 de faire ses adieux à « La promesse ». Une série sur fond de disparitions d’enfants, située entre deux époques, avec notamment l’incontournable Olivier Marchal dans la peau de Pierre Castaing. Dans « La promesse », le Girondin de 62 ans incarne un flic obstiné : le rôle parfait pour cet ancien inspecteur qui, depuis sa reconversion comme acteur, n’a jamais vraiment quitté le monde de la police.

Passé par la P.J., la brigade criminelle et les renseignements généraux, Olivier Marchal a ensuite pris des cours de théâtre, conseillé par sa petite amie de l’époque, une certaine Michèle Laroque. Fin des années 1980, il se cantonnera aux personnages de capitaine, lieutenant, commissaire et enquêteur, tout d’abord au cinéma dans « Ne réveillez pas un flic qui dort » et « Profil bas ». Mais c’est à la télévision qu’il gagnera en popularité, en apparaissant dans plusieurs séries et téléfilms comme « Commissaire Moulin », « Quai nº 1 », et plus récemment « Les rivières pourpres ».

De l’autre côté

Ceci dit, il lui arrive parfois de passer du côté obscur de la force, en jouant les voyous dans « Ne le dis à personne », en compagnie de François Cluzet et André Dussollier, ou dans « Truands » avec Benoît Magimel. En 2018, on le découvrait aussi en mari violent dans « Jacqueline Sauvage : c’était lui ou moi », aux côtés de Muriel Robin. Autant d’exemples qui prouvent qu’Olivier Marchal est capable de jouer différents traits de caractère… au final assez similaires. « Flics et voyous sont chargés à l’adrénaline, il y a l’acceptation d’une vie pas comme les autres », expliquait-il dans une interview pour le journal « Sud Ouest ». « Moi, j’ai connu une époque où ils se retrouvaient dans les mêmes bars, les mêmes boîtes… Il y avait des vraies amitiés. »

C’est d’ailleurs cette connaissance du terrain qui a permis à ce passionné d’enquêtes policières de réaliser ses propres polars. En vingt ans, il aura tourné sept films, dont le fameux « 36 quai des Orfèvres », et son petit dernier, « Bronx », disponible sur Netflix. On lui doit également la série « Braquo », ainsi que les feuilletons « Central nuit » (avec Clovis Cornillac à l’écran) et « Flics » (avec Frédéric Diefenthal). Une vraie « gueule » du cinéma français, mais aussi un cinéaste remarqué.

« La Promesse », 21h05 sur TF1