Michel Drucker a failli être amputé de la jambe
Michel Drucker a donné de ses nouvelles après ses deux opérations cardiaques quasi consécutives. Il s’était déjà exprimé la semaine dernière sur RTL « Je reviens de loin », avait déclaré l’animateur de 78 ans, toujours hospitalisé. « Je verrai où j’en suis en début d’année, en février-mars. Ça dépendra de mon cardiologue et de la rééducation. J’ai un cœur tout neuf, mais maintenant, il faut le roder. J’ai eu un problème cardiaque un peu compliqué. Je suis hospitalisé depuis plus de 3 mois. Je refais surface peu à peu. La rééducation est lente, douloureuse, mais je tiens bon. Ça fait 55 ans que je tourne à une cadence élevée. » Et ce mardi, l’indéboulonnable présentateur du dimanche après-midi a donné plus de détails dans une interview au journal Le Parisien.
L’animateur y retrace la genèse de ses ennuis de santé. « Cet été, en Provence, j’étais très fatigué, j’avais de la fièvre tous les jours. Ça m’inquiétait. Fin août, le professeur Alain Hagege, chef du service de cardiologie de l’hôpital Georges-Pompidou, et Michel Desnos, son prédécesseur, m’ont fait rentrer d’urgence à Paris. Dans les bilans sanguins, on a tout de suite vu qu’il y avait un foyer infectieux, provenant de la bouche à la suite d’un soin dentaire. La bactérie, apparemment pas trop méchante, a infecté le cœur et provoqué une septicémie. (…) Une période que j’ai gardée secrète. »
Mais les déboires de Michel Drucker ne s’arrêtent pas là. « Cette bactérie a touché aussi l’artère de la jambe droite, qu’on aurait pu amputer. On a réussi à la déboucher. Et là, les chirurgiens découvrent qu’il faut aussi me faire un triple pontage ! Ça m’a assommé. Je n’arrivais pas à comprendre. J’ai une bonne hygiène de vie, je fais du sport, je ne fume pas, ne bois pas… Je n’ai refait surface que beaucoup plus tard. Heureusement que je n’avais pas de miroir. J’avais les joues creusées, j’étais une ombre. Perdre 10 kg, c’est beaucoup quand on en pèse 72. J’avais la cage thoracique douloureuse, avec un corset pour maintenir tout ça. On redevient un pantin. Incapable de se lever tout seul, de marcher sans perfusion. Il n’y a plus de vedette de la télé. J’étais convaincu que je ne referai jamais surface »
Aujourd’hui, Michel est toujours en rééducation, à la clinique. « Je réapprends à marcher. Intellectuellement, je découvre que je n’ai pas tout perdu. La voix revient, les mots arrivent. Mais j’ai encore deux mois de rééducation. » Courage !