Michaël Youn: le jour où il a appris que sa femme le trompait

Avec « Divorce Club », au cinéma depuis ce 15 juillet, le comédien de 46 ans revient au premier plan sans perdre son sens de la provoc’.

Un « Divorce Club » où se réuniraient des divorcés pour faire la fête, ça existe ?

Non, mais ça devrait ! Ça ferait du bien à plein de gens. Et je précise, c’est un club mixte et pas libertin. C’est un club pour régresser. On est entre adultes, mais qui s’amusent comme des ados. On peut faire un poker-teaser, une bataille de polochons et danser jusqu’à 5 heures du matin. Comme une coloc à 40 ans.

« Divorce Club » est très drôle, mais il dit la phrase la plus compliquée à exprimer à un amour qui s’en va : « Je préfère que la femme que j’aime soit heureuse avec un autre que malheureuse avec moi. »

Je me rends compte que le film n’est pas que drôle, il y a des choses si personnelles dedans. Cette phrase, je l’ai écrite à une femme que j’aimais. Je la pense vraiment. Tout le début du film est inspiré de mon expérience personnelle. Quand le héros, joué par Arnaud Ducret, entend en même temps que tout le monde autour de lui sa femme le tromper avec un autre, c’est un écho de ce qui m’est arrivé quand j’ai découvert en couverture d’un magazine people que ma femme de l’époque (l’actrice Elsa Pataky) me trompait.

Vous êtes du côté revanchard ou de celui qui pardonne ?

Je ne suis pas revanchard. Parce que je ne suis jamais dans le passé. Je pardonne très vite, j’ai peu de mémoire pour les choses qui m’ont été désagréables. Je suis tourné vers le futur, même trop. J’aimerais parfois être plus dans le présent, avec mes proches…

L’interview de Michaël Youn est à lire en intégralité Dans le Ciné-Télé-Revue de cette semaine.