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Mathieu Vande Velde («Top Chef»): «Je n’ai bénéficié d’aucun passe-droit!»

A 22 ans, le candidat belge, sous-chef d’un restaurant doublement étoilé, s’épanouit chaque jour dans la cuisine grâce à son grand-père qui, dix ans plus tôt, l’a poussé dans cette voie.

Que voulez-vous prouver en participant à « Top chef » ?

Je voulais savoir comment j’allais pouvoir, à travers une épreuve, susciter l’intérêt de chefs renommés. Trouver le kick qui fait que mon assiette n’est pas la même que celle de mes concurrents. Mais je précise que ce n’est pas moi qui ai postulé…

Dès lors, comment vous êtes-vous retrouvé dans ce concours ?

Au printemps 2020, la production a contacté plein de restaurants belges afin de savoir si un cuisinier était intéressé par participer au casting de l’émission. « Top chef » n’était pas prévu à mon programme, mais, suite à la crise sanitaire, tous les restaurants ont fermé à partir de mars. Préparer « Top chef » m’a aidé à passer le temps.

Vous travaillez à La Paix, le restaurant de David Martin, qui anime « Martin Bonheur » sur RTL-TVI. Cela a-t-il aidé votre candidature ?

Je n’ai bénéficié d’aucun passe-droit ! Pour tout vous dire, au moment des castings, j’étais censé rejoindre le chef Arnaud Donckele dans son nouveau resto à Paris. Avec le Covid-19, ce projet a été reporté. Au final, je suis resté à La Paix, où j’ai prévenu David Martin que j’allais participer à « Top chef ».

Connaissez-vous Mallory Gabsi, participant belge de la précédente saison ?

Nous nous sommes déjà croisés sur des événements. Mallory peut être fier de son parcours dans « Top chef ». (Il a terminé à la 3e place.) Il a su montrer sa vision de la cuisine. Sa principale qualité : sa jeunesse, qui permet d’avoir moins d’a priori culinaires.

Quelle cuisine proposez-vous dans « Top chef » ?

Une cuisine à 360 degrés, sans barrière. J’évite d’utiliser le sel industriel dans mes préparations. Sur une volaille, je le remplace par du parmesan, sur une viande grillée par un beurre aux anchois.

Ne craignez-vous pas de déstabiliser des chefs qui proposent une cuisine française ultra-classique ?

Certains chefs invités pour une épreuve peuvent être considérés comme classiques en effet. C’est une grosse mise en danger pour un candidat comme moi, plutôt borderline. Mais si j’arrive à convaincre ces gens-là, alors c’est réussi.

De quelle manière vous êtes-vous préparé pour les épater ?

J’ai demandé à mes collègues de me préparer des boîtes noires (épreuve où les candidats dégustent à l’aveugle un plat qu’ils doivent reproduire) et à mes parents de préparer des boîtes-surprises avec des ingrédients à associer… En gros : tout mettre en œuvre pour développer mon identité culinaire sur les épreuves.

On annonce une saison plus solidaire : l’avez-vous ressenti de l’intérieur ?

Complètement. Le tournage a eu lieu à partir de la mi-octobre. Avec la crise sanitaire, tous les candidats étaient confinés à l’hôtel sans retour à leur domicile le week-end. Donc, à un moment ou à un autre, on se rejoint tous pour parler, pour faire connaissance…

Comment vivez-vous la fermeture prolongée des restaurants ?

J’ai été mis en chômage économique. J’ai la chance de pouvoir occuper mes journées par les tournages d’« A la sauce belge », les interviews, les réseaux sociaux. Même si c’est une période compliquée, je fais confiance au gouvernement pour le déconfinement de l’horeca. On préfère attendre plus longtemps mais rouvrir les restaurants une bonne fois pour toutes.

«Top Chef», lundi 22 février, 20h25, RTL-TVI

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