«Losing Alice»: la série israélienne qui voudrait nous troubler…

Depuis ce vendredi 22 janvier, sont disponibles sur Apple TV+ les trois premiers épisodes de la série israélienne « Losing Alice ». Écrivons-le d’emblée : cette comédie de mœurs est très particulière, et ça n’a rien à voir avec sa nationalité, puisque ce qu’elle décrit pourrait se passer partout, et d’abord à Hollywood. Elle s’ouvre avec quelques scènes montrant une jeune femme arriver dans un hôtel, puis dans la chambre 109, où elle s’assied sur le lit et se tire une balle dans la bouche. On ne tarde pas à comprendre qu’il s’agit là d’un extrait de l’histoire imaginée par la jeune scénariste Sophie Marciano (Lihi Kornowski). On voit ensuite cette dernière rencontrer dans un train l’une de ses idoles, la réalisatrice Alice Ginor (Ayelet Zurer), qui mais n’est plus dans le coup depuis qu’elle est devenue maman. Elle a trois filles avec son mari acteur David (Gal Toren, qui est aussi compositeur à la ville). Lequel vient justement de recevoir le script de Sophie, et ne tarde pas à avoir une réunion avec elle. Il n’en faut pas plus pour éveiller la jalousie d’Alice, qui ne cache pas qu’elle se sent moche et abimée. Elle craint d’être remplacée…

Comme il fallait s’y attendre, un véritable triangle commence à se former, surtout lorsqu’Alice accepte de mettre en scène le scénario de Sophie, et qu’il est décidé que David sera l’acteur principal du projet. Un soir, Alice et Sophie se rapprochent réellement. La seconde vient passer la nuit chez la première, où David se met à fantasmer sur elle.

Avant toute chose, on précisera que la tension érotique annoncée n’est pas vraiment palpable dans les trois premiers épisodes. Mais il en reste cinq. Honnêtement, si vous aimez ce type de fiction où on observe le quotidien de gens quasiment en temps réel, ceci devrait vous intriguer. Mais sachez déjà que vous y trouverez ce qui va généralement de pair avec ce genre : un goût de vraie vie, certes, mais aussi des personnages tourmentés, des palabres à n’en plus finir, des prises de tête et préoccupations superficielles, et un rythme très lent. Toujours motivés ?