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«Lego Masters»: le binôme belge en finale!

Ce samedi 16 janvier, sur RTL-TVI se déroule la dernière manche du programme régressif à souhait. Alban et Xavier, le duo de papas gâteau, tenteront de remporter le trophée.

On les avait présentés comme les outsiders, mais les « petits Belges » (la condescendance des Français a la vie dure) ont tenu la dragée haute à des binômes confirmés. Dans « Lego Masters », ils ont même battu un record mondial, celui de poser 500 kilos sur leur pont arc-en-ciel !

Alban, infographiste, et Xavier, chef d’entreprise dans la construction, la quarantaine et papas gâteau, se sont rencontrés il y a trois ans à une expo de Lego. Car oui, ils sont restés de grands enfants. C’est de sa passion pour ces petites briques colorées avec lesquelles il a joué toute son enfance que Xavier a choisi sa vocation. Alban, lui, s’y est remis il y a quinze ans, poussé par son intérêt pour Star Wars. Il a commencé à acheter des sets, puis est entré dans un club de fans, puis s’est lancé dans des réalisations dingues. Avec Xavier, ils ont exposé un diorama Star Wars de plus de 15 m. Et là, il n’en finit plus de mettre la main à une forêt Harry Potter. « C’est une source de créativité, une matière qui me permet de donner vie à mon imaginaire. Je m’attelle à reproduire des scènes des livres de « Harry Potter » qui ne sont pas dans les films », décrit Alban.

Xavier, lui, est le technicien du duo. Son dada, c’est les trucs waouh, les gros vaisseaux et en ce moment, il collabore avec un Allemand et un Anglais comme test builder, pour réaliser en grandeur nature ce que les autres projettent. « Je peux passer toute une journée avec des Lego. C’est une activité qui me permet de retourner dans mes souvenirs, c’est un challenge d’appliquer mes connaissances de la construction, c’est un hobby qui me permet de rester à la maison », explique cet autre papa gâteau. Si lui a une pièce dédiée à ce passe-temps, Alban, qui ne passe pas une journée sans jongler avec ses briques, a une collection impressionnante : 2800 sets différents et avec les doublons, près de 3500 sets, tout est monté, la maison en est pleine. Cette passion, il la partage avec sa femme. Le budget annuel qu’il y consacre tourne entre 5000 et 8000 euros.

Participer à Lego Masters n’a rien à voir pour eux avec convoiter un gain de 20 000 euros. Ils s’y sont inscrits pour s’amuser et par goût du challenge. « Lego Masters, c’est la preuve qu’il faut essayer les choses dont on a envie. C’est comme cela qu’on découvre de quoi on est capable, qui on est. Lego Masters, c’est une leçon de dépassement de soi. On ne perd jamais, on apprend toujours », philosophe Xavier, prof de fitness aussi.

Secrets de tournage

Pour se hisser si haut dans la compétition, il y a quand même une pièce en plus qu’il faut avoir dans son bac et qui fait la différence : la complémentarité. « Même si on se rejoint sur certains goûts pour la science-fiction, notre manière d’être, on est fort opposés et c’est ça qui fait que cela contre-balance, quand il y a besoin que ce soit l’un qui tienne la gouverne, l’autre est là pour seconder et vice-versa », concède Alban. Et Xavier d’abonder dans ce sens : « Sur le plateau aussi, il démarrait plus lentement que moi et il finissait en trombe. Et moi, je démarrais comme une balle et à la fin, j’étais un peu usé. Notre équilibre vient de notre envie de nous dépasser pour nos filles, pour nous, de la volonté d’aller au bout, de se serrer les coudes et de ne rien lâcher jusqu’à la dernière seconde. Et ce sont les valeurs et les messages qu’on voulait faire passer. »

Même si la durée des épreuves s’égrène en heures, la pression du timing et du résultat est lancinante, et il faut composer avec pour tirer son épingle du jeu ! « Ce chrono, c’est une pression constante ! Il faut vraiment bien gérer son temps, puis, il faut garder un moral d’acier. Il y a des moments de fatigue, où ça ne va pas comme on voudrait. Quand on ne trouve pas dans le stock la pièce dont on a besoin, il faut réinventer une autre technique tout de suite et rebondir cinq, six fois sur une épreuve. Il faut aussi laisser l’esprit ouvert face à l’inattendu, cela ne sert pas forcément de préparer trop, si on est bloqué sur une idée, c’est difficile d’en changer », nous éclaire Alban. « En plus, les caméras sont sur nous quand on est dans le rush… Sur l’épisode de la cité, j’ai pas su gérer le stress et j’ai craqué. Georg (l’un des juges) s’est montré en or avec moi, il m’a pris dans ses bras et m’a consolé », avoue Xavier.

De l’intérieur, elle est comment cette émission ? Le concept est décliné dans plusieurs pays, et dans cette version française, le timing est plus court. « On a systématiquement deux, trois, quatre heures de moins que les autres pays pour faire la même épreuve », nous apprend Xavier, qui nous dévoile une autre info des coulisses. Le stock de briques n’est pas sur le même plateau, il est dans une autre pièce mal éclairée, contraignant les concurrents à faire des allers-retours qui grappillent sur leur temps. Leur patience a été mise à rude épreuve. Ce que les téléspectateurs ne voient pas, ce sont les heures et journées à attendre que les caméras filment la mise en place et que les petites mains débarrassent le sol des fracas des destructions.

Et l’ambiance entre les candidats dans cette aventure qui a duré cinq semaines de tournage ? « Au début, l’ambiance était bon enfant, on allait au resto tous ensemble. Puis, au fur et à mesure que le concours a avancé, s’est installé un sentiment de compétition bien exacerbé par certains, dont Guillaume. Cela devenait plus tactique, certains faisaient gaffe à ne pas dire ce qu’ils allaient faire », lâche Alban.

Heureusement, cela a été contrebalancé par d’agréables découvertes. « Eric Antoine est hyper-humain, hyper-accessible, hyper-attentionné. Georg est aussi une personne en or ! », commente Xavier, aussi surpris qu’Alban des retours positifs sur leur participation. « On m’a dit que c’est de la télé intelligente parce qu’elle ne pousse pas les enfants à rester derrière les écrans, mais à jouer, à ressortir leurs briques », confie Alban. C’est clair, l’aventure Lego ne s’arrêtera pas à cette finale pour ces deux passionnés !

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