«Le jeu de la Dame»: d’où connaissez-vous ces acteurs?

Le 23 octobre, Netflix dégainait cette mini-série américaine prometteuse, qui aujourd’hui, fait partie des plus contenus les plus vus sur la plateforme. « Le jeu de la Dame » vous attire de façon déconcertante dans l’univers fascinant des échecs, que vous en soyez adepte ou pas, grâce à une mise en scène envoutante et des performances d’acteurs d’une intensité folle. En sept parties, on y suit l’ascension fulgurante de Beth Harmon, une orpheline qui trouve refuge dans l’échiquier et ira jusqu’à s’imposer en figure de proue d’un jeu jusqu’alors dominé par la gent masculine. Un destin incroyable qui prend racine dans les années 1950 et se poursuit dans les sixties, aux États-Unis.

Anya Taylor-Joy : nouvelle muse de M. Night Shyamalan

Actrice principale de la série, l’interprète de Beth Harmon a déjà incarné d’autres rôles à l’écran. Âgée de seulement 24 ans, Anya Taylor-Joy a joué dans une dizaine de films au cinéma et est apparue dans cinq séries télévisées, sans compter « Le jeu de la Dame ». Sur grand écran, l’actrice argentino-américano-britannique a d’abord fait ses preuves dans le registre de l’horreur, avec « The Witch » en 2015 et « Le secret des Marrowbone » en 2017. C’est cette année-là qu’elle décroche son premier grand rôle dans le blockbuster « Split » de M. Night Shyamalan, dans lequel elle incarne Casey Cooke, une jeune lycéenne émotionnellement instable et portant un lourd traumatisme. Elle reprendra ce rôle en 2019 dans « Glass ». Sa personnalité énigmatique et son regard mystérieux lui ont ensuite permis de jouer d’autres personnages dans cette même veine, comme dans « Les nouveaux mutants », film dérivé de la saga « X-Men ». Et en télévision, elle fut l’une des protagonistes de la saison 5 de « Peaky Blinders », se glissant dans la peau de Gina Gray, l’intrigante épouse de Michael Gray.

Thomas Brodie-Sangster : le petit rouquin dans « Love Actually »

Impossible que la bouille de Thomas Brodie-Sangster ne vous dise rien. Avant de le retrouver sous les traits de l’extraverti joueur d’échecs Benny Watts dans « Le jeu de la Dame », on l’a d’abord connu en tant qu’enfant-star. En effet, le comédien britannique, aujourd’hui âgé de 30 ans, a côtoyé les plateaux de tournage dès le plus jeune âge. Le grand public l’a découvert dans « Love Actually » où il incarnait le petit rouquin Sam, amoureux d’une fille de son école. À l’époque, il n’avait que 13 ans. Il a ensuite été le fils de Colin Firth, aux côtés d’Emma Thompson, dans « Nanny McPhee ». Mais c’est en 2014 qu’on le retrouve jeune adulte dans la saga « Le labyrinthe ». On l’apercevra aussi brièvement dans « Star Wars : Le Réveil de la Force » en 2015, ainsi qu’à la télévision dans « Game of Thrones », dans la peau de Jojen Reed, lors des saisons 3 et 4.

Harry Melling : le cousin Dudley de Harry Potter

Et enfin, comment ne pas évoquer cet acteur qui a bien changé depuis ses débuts au cinéma ? En 2001, alors qu’on faisait la connaissance de Harry Potter sur grand écran, on découvrait aussi son cousin moldu, l’insupportable Dudley Dursley, incarné par Harry Melling en personne. Dans « Le jeu de la Dame », l’acteur britannique de 31 ans apparaît méconnaissable, avec pas mal de kilos en moins. Il y joue Harry Beltik, ami et néanmoins adversaire de Beth. Mais sachez qu’en réalité, le comédien a retrouvé son « poids de forme » depuis un bon bout de temps. En 2009, alors que les aventures du sorcier étaient toujours en cours de tournage, il apparaissait déjà aminci… bien qu’à l’écran, dans « Les reliques de la mort, 1ère partie », les producteurs avaient trouvé une astuce pour tromper le public. Il avait dû porter un costume le faisant paraître toujours gros !

Harry Melling a ensuite géré l’après- « Harry Potter » de main de maître. Depuis deux, trois ans, sa cote grimpe au cinéma. On l’a vu dans « The Lost of City Z » avec Charlie Hunnam, dans « La balade de Buster Scruggs » des frères Coen, et dans « Le diable, tout le temps », avec Tom Holland. Chaque fois, sa prestation a été saluée par la critique.