Laura Smet dans «La Garçonne», ce soir sur France 2: «C’était un fantasme de jouer un homme»
La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye se travestit dans « La garçonne », une mini-série dans laquelle elle incarne non pas un, ni deux… mais trois personnages distincts.
La rentrée s’annonce sous les meilleurs auspices pour Laura Smet. Alors que la guerre autour de l’héritage de son père est derrière elle après deux ans et demi de bataille judiciaire (un accord a enfin été trouvé avec son ex-belle-mère, Læticia) et qu’elle s’apprête à connaître les joies de la maternité d’ici la fin de l’été, la fille aînée de Johnny Hallyday est l’héroïne de « La garçonne », la nouvelle série-événement de France Télévisions. Laquelle apparaît comme une fresque romanesque en six épisodes qui nous ramène dans le Paris sulfureux et libertin des années folles, où l’on y suit Louise Kerlac, une jeune femme témoin du meurtre d’un proche commis par des agents de l’Etat. Pour tenter de survivre, cette dernière est amenée à disparaître. Et quel meilleur moyen de passer inaperçue que d’intégrer la police criminelle sous les traits de son frère jumeau ! « Pour moi, c’était de l’ordre du fantasme d’interpréter un homme, je ne pensais pas que ça allait m’arriver un jour », avoue Laura. « Je pense que toutes les actrices ont envie de jouer un homme et tous les hommes ont envie de jouer une femme, parce que c’est l’extrême opposé de ce qu’on est. »
Un coach de corps
Un rôle qu’elle explique avoir préparé avec un « coach de corps », avec qui elle a appris à se travestir. « J’ai eu affaire à un monsieur incroyable, un professeur de danse qui m’a un peu décrit ce qui se passe dans le corps d’un homme. On a fait des séances assez particulières. Au début, c’était des positionnements, et puis après, des réactions, des actions… il est vrai qu’on est assez différents. Par exemple, chez les hommes, tout se passe au niveau du sexe. Les mouvements passent par le bassin, et souvent, les bras ne bougent pas trop. »
En plus de ces deux personnages, Laura Smet incarne aussi Giselle, qu’elle décrit comme « un oiseau de nuit « qui entre en scène à la tombée du jour. « Il y a un côté Gainsbourg/Gainsbarre », reconnaît l’actrice. « J’ai eu plus de difficultés à l’interpréter, parce qu’on n’a pas trop le même caractère. Personnellement, je me sens plus Antoine que Giselle ! En tant que femme, je sais que j’ai un côté assez masculin. « Quant à ses transformations physiques : « Pour Antoine, il n’y avait pas de prothèses, il n’y avait rien. On a simplement accentué les ombres que j’avais naturellement. Giselle, c’est l’inverse. On a ouvert le visage et essayé de la féminiser au maximum. »
A ses côtés, Laura Smet peut compter, entre autres, sur Grégory Fitoussi (« Engrenages »), qui joue, lui, un journaliste. Un homme séduisant qui ne laissera pas Louise indifférente, au risque de compromettre sa couverture.
« La garçonne », dès 21h05 sur France 2
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