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«La Révolution» tire sa révérence

La série Netflix qui revisite l’Histoire de France n’aura pas droit à une seconde saison.

PourCiné-Télé-Revue

Dévoilée en octobre dernier sur Netflix, « La Révolution  » se veut une relecture fantastique et fantasmée du passé imaginée par Aurélien Molas et Gaïa Guasti. Nous sommes en 1787, dans le comté fictif de Montargis : alors qu’il tente d’élucider un meurtre, Joseph Guillotin (Amir El Kacem), le malheureux docteur qui instaurera la guillotine comme unique mode d’exécution de la peine de mort, découvre l’existence du « sang bleu », un virus dont les symptômes sont des plus inquiétants. Il réalise vite que la maladie se propage essentiellement au sein de l’aristocratie, et pousse les nobles à s’attaquer aux gens du peuple. C’est le début des émeutes qui marqueront à jamais un tournant dans l’histoire de France. «  Et si on nous avait menti depuis plus de deux siècles ? », teasait fièrement la production de cette ambitieuse nouvelle fiction hexagonale du leader mondial du streaming.

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Malheureusement… on n’en saura pas plus ! Après la dystopie sur les rencontres 3.0 « Osmosis » et l’autre série d’horreur « Marianne », le feuilleton historico-surnaturel d’outre-Quiévrain vient lui aussi d’être annulé. Les huit épisodes qui composent sa première saison seront ainsi les seuls à proposer une version alternative de la Révolution française.

«  Nous n’allons pas renouveler la série pour une seconde saison, car bien qu’elle ait suscité de la curiosité, le public n’y a pas trouvé son compte  », explique à Allocine.fr le directeur des séries françaises chez Netflix, Damien Couvreur.

«  Ce fut une belle expérience mais même si la série s’est classée numéro 3 monde à sa sortie, elle n’a pas su fédérer et consolider un public plus large  », analyse pour sa part Aurélien Molas, le showrunner, qui prévoyait trois saisons. «  Il y avait sans doute une difficulté à équilibrer le projet dans l’hybridation des genres. À trop expérimenter, on court le risque de perdre une ligne claire. »

Le mystère autour du sang bleu reste donc entier.

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