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«La Chronique des Bridgerton»: avez-vous reconnu ces chansons pop revisitées au violon? (vidéos)

Rendre moderne une série qui se déroule au XIXème siècle : mission impossible ? Pas pour Shonda Rhimes, la créatrice de « La Chronique des Bridgerton ».

PourCiné-Télé-Revue

C’est incontestablement LA série de ce début d’année. Nº1 des tendances Netflix en Belgique depuis sa mise en ligne le 25 décembre dernier (mais aujourd’hui dépassée par « Lupin » avec Omar Sy), « La Chronique des Bridgerton » ne cesse de faire parler d’elle… que ce soit pour son univers délicieusement désuet, son intrigue romantique, ou son beau duc incarné par Regé Jean-Page, qui fait tourner toutes les têtes.

L’histoire nous transporte en 1813. On y suit les aventures de trois familles bourgeoises, les Bridgerton, Featherington et Basset, dont les faits et gestes sont dictés et rapportés par l’énigmatique lady Whistledown, rédactrice de chroniques mordantes sur les ragots qui animent la haute société. De quoi affoler ce microcosme bien fermé, dont les pires scandales familiaux et secrets amoureux sont dévoilés au grand jour. Mais si le pseudonyme de la chroniqueuse est connu de tous, personne ne sait en revanche qui se cache derrière sa fausse identité.

« Thank u next », « Girls like you », « Bad guy »…

Certains diront que « Bridgerton » est une sorte de « Gossip Girl » au pays de « Downton Abbey ». Mais cette série ne manque pas pour autant d’originalité et surtout, de modernité, traitant de sujets un peu vieillots de façon très contemporaine. On notera le casting hyper inclusif, composé de comédiens de toutes origines, dont l’afro-britannique Golda Rosheuvel dans la peau de la reine Charlotte, ou Adjoa Andoh, comédienne d’origine ghanéenne, sous les traits de Lady Danbury.

Autre élément moderne : la musique ! À chaque épisode, son bal. Des scènes qui promettent souvent leur lot de rebondissements. Et pour sublimer ou intensifier tout ça, rien de tel qu’un petit menuet ou un grand fracas de cordes et cuivres en tout genre. Au XVIIIème ou XIXème siècle, le classique est le genre musical par excellence. On pourrait donc imaginer la belle Daphné (Phoebe Dynevor) danser sur un quadrille ou tomber éperdument amoureuse du duc d’Hastings sur une valse. C’est le cas à l’écran… sauf que les musiques jouées dans « Bridgerton » ne l’auraient jamais été à l’époque.

En effet, que ce soit Ariana Grande, Shawn Mendes ou Taylor Swift, aucun de ces chanteurs n’est né avant 1813. Et pourtant, quand on tend l’oreille, on reconnaît bien certaines de leurs chansons réinventées au violon. « Thank you next », « In my blood » ou encore « Wildest dreams » figurent effectivement sur la bande originale de la série. De même que « Girls like you » de Maroon 5 et « Bad guy » de Billie Eilish. Des reprises à écouter aussi bien sur YouTube, que sur Spotify !

La plupart de ces covers, on les doit au groupe Vitamin String Quarlet, habitué à réarranger des morceaux contemporains dans un style classique. Ce quatuor possède d’ailleurs une chaîne YouTube, sur laquelle ils partagent de nombreuses reprises. Parmi celles-ci : « Señorita » de Camila Cabello et Shawn Mendes, « Shallow » de Lady Gaga et Bradley Cooper, « Wake me up » d’Avicii, « Sweet but pscyho » d’Ava Max, « Shape of you » d’Ed Sheeran… et même le tube de l’été 2019, « Despacito » de Luis Fonsi ! Preuve qu’entre la musique classique et la pop des années 2000, il n’y a qu’un pas.

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