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«Koh-Lanta»: on ne les avait pas vus venir, mais…

Le timide Loïc, la fragile Alexandra et la frêle Lola ont défié tous les pronostics en se retrouvant parmi les 5 finalistes. Nous les avons interrogés pour comprendre le secret de leur succès.

Lola : « Je suis une guerrière ! »

Beaucoup vous considéraient au début comme une candidate fragile, frêle, peu sportive. Or, vous avez bien caché votre jeu… Et cacher son jeu sur « Koh-Lanta » est un vrai avantage !

En effet, j’avais cette image-là auprès de mes coéquipiers. Comme dans la vie d’ailleurs où ceux qui ne me connaissent pas me voient comme une fille naïve. Or, pas du tout, je suis une guerrière ! Les apparences peuvent être trompeuses, personne ne m’a vue comme une menace.

Vos coéquipiers ont cru, à tort, que vous manquiez de confiance en vous. « Koh-Lanta » colle-t-il à votre vraie nature ?

J’ai toujours pensé être taillée pour « Koh-Lanta ». Quelques années plus tôt, je suis partie en road trip en Australie, où je ne me lavais pas tous les jours, je mangeais assez peu… C’est là que le déclic pour participer à l’émission s’est fait. A 14 ans, j’ai aussi été confrontée à une épreuve plus personnelle : mon père a mené un combat contre le cancer. Je me suis retrouvée seule avec lui pendant sa maladie, cela a été compliqué.

Une tactique si vous vous retrouvez sur les poteaux ?

Je dois remporter cette épreuve ! Si je m’y retrouve avec Brice et Dorian, ils se choisiront à coup sûr. Idem pour Alexandra et Loïc, qui sont ensemble depuis le début.

Loïc : « Je suis allé à “Koh-Lanta” sans entraînement »

On a l’impression que vous ne représentez aucun danger aux yeux de vos concurrents. Comment l’expliquez-vous ?

Mon nom n’est jamais sorti sur aucun Conseil : c’est ma fierté. Tout comme Bertrand-Kamal, je suis très sociable, je m’entends bien avec tout le monde. J’ai toujours été à l’écart des stratégies. C’est ma vraie nature : je n’ai jamais dû me forcer pour être sympa avec l’un ou l’autre. Grâce à « Koh-Lanta », j’ai même découvert une nouvelle facette de ma personnalité, plus calme, plus apaisée, alors que dans la vie de tous les jours, je peux être sanguin.

A votre arrivée, comment vous compariez-vous aux autres candidats de votre âge ?

Quand je découvre Mathieu, Brice et Dorian, je me dis que je suis loin d’être le seul à faire du sport. Sur papier, ce sont des candidats très typés « épreuves cardios », ce qui n’est pas mon cas. Si je tombe sur ce genre d’épreuves, je sais que je vais douiller, car je ne suis pas hyper-fin et que je ne pratique pas de sports réguliers.

Faisiez-vous un complexe par rapport à certains ?

Oui, notamment sur l’épreuve d’apnée. Mathieu et Dorian ont une capacité pulmonaire incroyable. De mon côté, je suis allé à « Koh-Lanta » au culot, sans entraînement particulier.

Alexandra : « Au début, c’était mal barré pour moi »

Votre aventure avait très mal démarré : vous êtes tombée malade et vous avez été mise à l’écart. Comment expliquez-vous que vous vous retrouvez aujourd’hui en finale ?

Mon intégration dans « Koh-Lanta » a été pire que tous les scénarios que j’avais pu imaginer ! Tout le monde m’a vue comme une candidate fragile alors que je suis une fille déterminée, qui ne lâche rien. Mon début d’aventure a été très dur, mais j’ai trouvé en moi la force nécessaire. Mon but est de mettre en avant dans « Koh-Lanta » les valeurs qui sont miennes dans la vie de tous les jours : la volonté, l’honnêteté…

Cela vous a-t-il attristée que les autres candidats ne vous aient pas prise au sérieux ?

Ça m’a fait mal ! Si mon équipe de l’Est avait été dans les premiers jours convoquée au Conseil, c’est ma tête qui serait tombée tout de suite. J’étais perçue comme le maillon faible du groupe. Les premiers jours, c’était vraiment mal barré pour moi. Heureusement, Bertrand-Kamal a su me redonner confiance petit à petit.

Tout bien réfléchi, n’était-ce pas votre principale force ?

Clairement, je n’ai jamais été considérée comme la compétitrice à abattre ! Au plus ça allait mal pour moi dans le jeu, au plus j’avais envie de me battre dans les épreuves. J’ai dû sortir les rames trois fois plus que les autres.

L’intégralité des interviews de Lola, Loïc et Alexandra est à lire dans le Ciné-Télé-Revue de cette semaine.

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