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Hélène de Fougerolles a-t-elle quitté «Balthazar» à cause de Tomer Sisley?

« On ne pouvait pas continuer cette histoire de chien/chat indéfiniment, ça aurait fini par vous lasser », déclarait l’actrice sur ses réseaux sociaux, à l’annonce de son départ de la série. Une relation tumultueuse présente aussi bien à l’écran que dans la vraie vie ? Hélène de Fougerolles s’explique.

PourCiné-Télé-Revue

En décembre 2020, nous vous annoncions qu’Hélène de Fougerolles allait quitter la série « Balthazar ». En effet, après trois ans de bons et loyaux services passés aux côtés de Tomer Sisley, la comédienne a officiellement plié bagage et fait ses adieux au feuilleton policier à succès, qui attirait parfois jusqu’à 7 millions de téléspectateurs en France.

Elle y incarnait la commandant de police Hélène Bach, collaboratrice de Raphaël Balthazar, un médecin légiste ultra-doué et un brin perché. Durant trois saisons, le duo d’enquêteurs aura fait les beaux jours de TF1 et La Une, en résolvant des meurtres complexes et en se confrontant aux péripéties de la vie. Mais pour la saison 4, les amateurs de la série devront se passer de ce tandem, puisqu’Hélène de Fougerolles ne sera plus présente à l’écran et sera remplacée par Constance Labbé.

« Ce n’était pas ma décision »

« Je ne participerai pas à la saison 4 », avait-elle annoncé sur Instagram le 18 décembre dernier. « On ne pouvait pas continuer cette histoire de chien/chat indéfiniment, ça aurait fini par vous lasser. »

Deux mois après cette déclaration, Hélène de Fougerolles lève le voile sur son départ dans une interview pour Télé-Loisirs. « Beaucoup de gens ont pensé que c’était moi qui étais partie, mais ce n’était pas ma décision », révèle-t-elle. « C’est une décision qui a été prise à plein de niveaux : les scénaristes, le producteur, TF1… On s’est tous concertés. L’idée était pour eux de recommencer à écrire, car dès lors que les deux personnages principaux étaient ensemble, cela avait moins d’intérêt. Il y avait une idée de renouvellement, et comme cela s’appelle ‘Balthazar’, s’il y en avait un qui devait être renouvelé, c’était plus Tomer que moi ! »

Pour autant, l’actrice de 48 ans semble ne rien regretter : « Je vois tout comme une chance, comme une opportunité. Je n’aurais jamais pris cette décision seule car elle n’était pas facile, mais je m’entends très bien avec la production. Ils sont déjà en train de me proposer d’autres choses et cela me donne l’opportunité d’aller vers des projets différents. »

Ambiance électrique sur le tournage ?

Ces confidences prouvent qu’Hélène de Fougerolles a bel et bien quitté l’équipe de « Balthazar » en bons termes. Mais qu’en est-il de son partenaire de jeu, Tomer Sisley, duquel elle n’avait pas vraiment fait l’éloge dans une interview pour « 50’ Inside » en août 2020 ? « On est extrêmement différents », avait-elle confié à Nikos Aliagas. « Tomer Sisley est difficile d’accès, je trouve. Et moi, je suis totalement dans l’émotion, je suis assez impudique. Au début, la première année, c’était chien et chat. Peut-être qu’on avait du mal à se supporter parce qu’on ne se comprenait pas. Je le regardais et je me disais : ’Ouah, quand même’. Et lui, je pense que je l’insupportais […] Il est inabordable. Je ne vais pas lui taper dans le dos en lui disant : ’Eh, ça va toi aujourd’hui ?’ Je n’ai pas un rapport normal avec lui. Et je crois que c’est une des seules personnes avec qui ça m’arrive. Je ne suis pas à l’aise. »

Malgré cette entente visiblement tumultueuse, Hélène de Fougerolles clarifie les choses : elle n’a pas quitté la série à cause de son rapport étrange avec Tomer Sisley. « Ce n’est pas que l’on ne s’entendait pas mais on n’a rien à voir ! On est très différents », a-t-elle rappelé à Télé-Loisirs. « Mais l’alchimie fonctionnait, alors ce n’était pas ça le problème. On n’a pas besoin de passer nos vacances ensemble. » On comprendra par-là que leur relation était purement professionnelle.

Depuis, Hélène semble avoir définitivement tourné la page de « Balthazar ». Le 24 février dernier, elle sortait son livre « T’inquiète pas, maman, ça va aller », dans lequel elle évoque sa tentative de suicide lorsqu’elle était jeune, mais aussi l’autisme de sa fille de 17 ans.

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