Grace de Monaco racontée par son fils, ce soir sur France 3

Près de quarante ans après sa mort des suites d’un accident de voiture, l’image de Grace Kelly demeure intacte dans les mémoires. Un destin à la fois hors norme et tragique, qui la mènera des plateaux de Hollywood au palais de la principauté de Monaco. On a l’impression que tout a déjà été dit, écrit, montré sur la vie de l’égérie de Hitchcock devenue princesse. Mais le documentaire que propose Stéphane Bern ce vendredi sort de l’ordinaire : Albert II a accepté de dévoiler des films de famille inédits, des archives qui sont autant de trésors et qui montrent Grace Kelly comme on ne l’a jamais vue, loin de son image officielle et de l’icône qu’on nous présente. Une femme libre, imprévisible et surtout très humaine.

Les premiers films privés nous entraîneront d’abord dans son enfance, avec ces images tournées par son père en 1932, quand elle n’avait que 3 ans. On la voit évoluer au fil des années, jusqu’à ses 18 ans. Une petite fille discrète, différente, qui ne s’intéresse pas au sport et préfère se raconter des histoires, seule dans sa chambre. Les films amateurs reprennent en 1952. Devenue actrice de cinéma, elle tourne au Kenya avec Ava Gardner et donne la réplique à Clark Gable. Avec sa propre caméra, elle filme le campement, les acteurs, les lions…

Des photos inédites de son voyage de noces

En 1956, elle décide de laisser tomber sa carrière d’actrice pour épouser le prince Rainier. Sa vie bascule dans un tout autre univers. Son mariage la fera définitivement entrer dans la légende. Le documentaire nous dévoile les photos inédites de son voyage de noces. Après s’être mariée et avoir renoncé à la comédie, Grace Kelly s’est rattrapée en filmant elle-même ceux qui l’entouraient. Comme le lui avait montré Alfred Hitchcock, elle aimait tenir elle-même la caméra. Et elle n’a jamais cessé de se filmer avec son mari, Rainier, ses enfants, Albert, Caroline et Stéphanie, ses amis de Hollywood.

Toutes ces images inédites sont commentées par le prince Albert en personne ainsi que par les amis et la famille américaine de Grace Kelly, qui ne s’étaient que rarement exprimés sur le sujet. A la fin du documentaire, Stéphane Bern s’entretient avec le prince Albert, au sein du palais monégasque, pour recueillir ses souvenirs très personnels et émouvants sur sa mère dans des décors qui lui étaient chers. Une émission à ne manquer sous aucun prétexte !

Elle s’appelait Grace Kelly *** 21 h 05 France 3