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Flavie Flament et Alexandra Lamy relaient ce hashtag pour la bonne cause

Pourquoi voit-on apparaître des photos d’enfance de ces personnalités sur les réseaux sociaux, depuis plusieurs jours ?

PourCiné-Télé-Revue

Un nouveau hashtag a fait son apparition ses derniers jours sur les réseaux sociaux. Relayé par de nombreuses personnalités, #avant15anspasdeconsentement est en fait un appel au Sénat français, à revenir en arrière suite au vote d’un projet de loi déposé par la sénatrice Annick Billon, et proposant de fixer l’âge minimum du consentement à 13 ans. Pour plusieurs associations de protection aux enfants, cet amendement ne va pas assez loin. Elles militent pour que le consentement soit fixé à 15 ans et elles reçoivent de plus en plus de soutien depuis le vote de l’amendement, ce jeudi 21 janvier, notamment à travers ce hashtag. Ainsi, sur Instagram, on voit apparaître de vieilles photos d’actrices, animatrices, auteures et autres personnalités, accompagnées du hashtag « Avant 15 ans, pas de consentement ». L’idée est de mettre en opposition l’âge avancé par le projet de loi, avec leurs visages d’adolescentes et d’enfants.

« J’ai 13 ans, j’ai une tête à consentir à une relation sexuelle ?! Non à l’amendement Annick Billon #avant15anspasdeconsentement et 18 ans en cas d’inceste ou situation de handicap » a par exemple écrit Alexandra Lamy en légende d’une photo postée ce week-end, interpellant également le Sénat et le Président français, Emmanuel Macron. Flavie Flament est, quant à elle, revenue sur le secret qu’elle a dévoilé en 2016 avec son livre « La consolation » : « J’avais 13 ans. Et j’ai été violée par David Hamilton. Aurais-je pu être consentante ? » « Voilà à 15 ans, on a cette tête ! Des toutes petites ! » a tenu à souligner Énora Malagré. Marie Fugain, Helena Noguerra, Émilie Dequenne, Andréa Bescond, Mademoiselle Agnès, ou encore Laurence Boccolini leur ont emboîté le pas. Cette dernière a d’ailleurs tenu à remettre la vie d’adolescente en perspective, écrivant : « J’ai 13 ans, je n’aime que mes parents, mon chat, mes copines et les Beatles. J’aime aller en vacances avec mon grand-père à Ouistreham, pêcher avec mon papa, avoir un nouveau tutu pour le cours de danse et danser le lac des cygnes. J’aimerais avoir du maquillage pour mon anniversaire, mais ça, c’est pas encore permis. Les boums, parfois oui, mais les parents ne sont jamais loin. Je suis une enfant de 13 ans. Je ne suis qu’une enfant… Je n’ai que 13 ans. »

Déjà engagée avec #MeTooInceste

Il y a quelques jours, Alexandra Lamy avait déjà tenu à soutenir ceux qui se battent pour une meilleure protection des enfants, en mettant en avant le hashtag #MeTooInceste. « Pour toutes les personnes qui ont le courage de parler, pour toutes celles et ceux qui n’osent pas parler, qui ont peur, qui se sentent : seul(e)s, isolé(e)s. On vous écoute, on vous croit. » avait-elle posté sur Instagram, en légende d’une vidéo poignante, dans laquelle elle lisait des témoignages de victimes d’inceste. « J’avais 6 ans, j’avais 7 ans, j’avais 8 ans. (…) Ce n’est pas parce que c’est votre famille, qu’ils vous veulent du bien » commence-t-elle, avant de lire, avec émotion, des agressions subies dans le cadre familial. Pour rappel, le hashtag #MeTooInceste, déclinaison du mouvement lancé pour dénoncer le harcèlement et les violences sexuelles en 2017, a ressurgi sur les réseaux sociaux après la parution du livre de Camille Kouchner. Dans « La Familia Grande », l’auteure révèle l’inceste subit par son frère jumeau, victime de leur beau-père, Olivier Duhamel, le politologue et intellectuel français.

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