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Énora Malagré: «Je ne voulais pas laisser la maladie gagner»

L’ex-chroniqueuse de Cyril Hanouna participe à « Fort Boyard » cette semaine. Elle évoque les coulisses du jeu, mais aussi ses ennuis de santé.

PourCiné-Télé-Revue

C’est la quatrième fois que vous faites « Fort Boyard ». Quand on voit ce que vous devez endurer lors des épreuves, il n’y a pas une part de masochisme à rempiler ?

Me concernant, très clairement. (Rires.) Mais j’adore l’émission, ainsi qu’Olivier Minne. Et puis, c’est aussi une façon de se dépasser. Et encore plus cette année, avec mes soucis de santé. Mon endométriose est à un stade sévère et m’empêche un peu de courir et de marcher. Donc, je tenais à être là, c’était un défi personnel et j’ai réussi à me dépasser. Je suis très contente. Je ne voulais pas laisser la maladie gagner.

Côté épreuves, vous avez davantage été épargnée cette saison ?

Je pensais naïvement qu’elles allaient être moins dures. Pas du tout ! J’ai eu une épreuve avec du vide autour de moi. Et puis, il y a les aliments à ingurgiter. J’ai eu la chance de vivre ça avec Alice, la compagne du champion de natation Camille Lacourt. C’est un de mes plus beaux fous rires de l’année ! Il y a aussi Yoann Riou et Moussa de « Koh-Lanta « dans l’équipe.

Vous avez quitté « Touche pas à mon poste ! « en 2017. Aucun regret ?

Non. Je fais plein d’autres choses. Je joue au théâtre, j’ai écrit un livre. Mais avec Cyril, on est toujours amis, on s’appelle toutes les semaines.

Vous ne souffrez jamais de cette image de grande gueule héritée de l’émission ?

Pas du tout, je m’en fiche. C’était mon travail. On n’est généralement pas pareil au boulot et dans la vie. J’ai fait un job où on me demandait d’être la cousine insolente. Les gens savent que je jouais un rôle et qu’il n’y avait aucune sincérité là-dedans. Je n’ai jamais été insultée en rue. Donc, je ne regrette rien. Et à refaire, je referais pareil.

Vous venez de fêter vos 40 ans et sur Instagram, vous avez confié votre tristesse de ne pas être mère à cause de l’endométriose…

Dans mon livre, « Un cri du ventre », j’ai écrit que j’avais fait le deuil d’être enceinte, mais pas d’être maman. On verra. Il y a encore des solutions à explorer. Tout n’est pas encore terminé au niveau de mon petit ventre. Sinon, ce sera l’adoption. Le chemin est long…

Vous êtes fière d’être devenue, à l’instar de Laëtitia Milot, porte-parole des femmes qui souffrent d’endométriose ?

Oui. L’endométriose est restée longtemps taboue. Ma mère, qui en était atteinte aussi, a mis quarante ans à m’en parler. Cette maladie fait partie de mon quotidien, je souffre vingt jours par mois. C’est important que des femmes qui vivent ça puissent partager leur douleur. Personne n’en avait parlé jusqu’ici de façon aussi cash et trash, mais je décris la réalité.

Désormais, votre carrière se concentre sur le théâtre…

Oui. J’avais entamé la tournée de « La dame de chez Maxim », qui a été annulée à cause du Covid. Et pour l’instant, on ne sait toujours pas quand on va reprendre. Mais j’espère jouer une nouvelle pièce en janvier 2021. Je vais aussi relancer enoramalagre.tv sur le Web. Et j’ai encore d’autres projets.

« Fort Boyard », dès 20h30 sur La Deux

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