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Dans la série-événement «La promesse», Lorànt Deutsch mène l’enquête

Le comédien de 45 ans incarne le lieutenant Jérôme Sambuc dans LA série de la rentrée.

PourCiné-Télé-Revue

L’époque où Lorànt Deutsch était le petit nouveau du cinéma comique français est décidément bien loin ! S’il fut révélé dans des comédies comme « Le ciel, les oiseaux… et ta mère ! », « Trois zéros » ou encore « Ripoux 3 », où les réalisateurs misaient sur son physique d’ado malingre, il a su prendre un tournant gagnant en réorientant ensuite sa carrière vers le théâtre, dans des rôles plus dramatiques. Avant de devenir, en 2010, un véritable phénomène littéraire avec son premier livre, « Métronome », vendu à 2 millions d’exemplaires, où il retrace l’histoire de France au travers des stations de métro parisiennes.

Mais si c’est en tant que féru d’histoire qu’il a gagné ses lettres de noblesse, Lorànt Deutsch n’a pas abandonné pour autant son métier d’acteur. Certes, son dernier film (« Les visiteurs 3 ») remonte à 2016, mais il continue de briller sur les planches. Et on le retrouve dans « La promesse », la fiction-événement de ce début d’année, où il campe le lieutenant Jérôme Sambuc. Un rôle qui s’étale sur pas moins de 20 ans ! « J’ai la chance de paraître encore jeune alors que j’ai 45 ans. La série se déroulant sur deux époques, on pouvait aisément me vieillir, façonner mes traits afin que je puisse jouer ce double statut. » C’est d’ailleurs le fait que l’intrigue se passe en parallèle en 1999 et 2019 qui l’a séduit. « Cette double histoire avance et nous renseigne par flash-back. Chaque époque nourrit l’autre et c’est passionnant. Pour le téléspectateur, il va être assez jubilatoire de se sentir autant impliqué dans cette sombre enquête d’enlèvement. Ce ping-pong entre ces deux périodes m’a beaucoup plu. »

Il se rêvait policier

L’acteur s’est aussi trouvé des points communs avec le personnage. « Il est discipliné, fidèle, assez admiratif de ses aînés. Ce n’est pas un chien fou et je me retrouve en lui. J’ai toujours été assez obéissant, très heureux d’avoir un rapport de maître à élève. A l’image de mon personnage, j’ai ensuite pris une certaine maturité, une épaisseur. Au fur et à mesure de l’histoire, cet homme arrive à l’heure des choix et encore une fois, son parcours me correspond aussi. J’ai réussi sans brûler les étapes à devenir un peu plus acteur de ma destinée et de ma lignée. A 20 ans, je voulais aussi être policier. Je me suis toujours passionné pour les énigmes et les grandes enquêtes. Je rêvais d’intégrer la police scientifique. Je n’avais pas particulièrement l’amour de l’uniforme, mais Interpol faisait voyager mon imaginaire. Mais cet ambitieux projet s’est arrêté très tôt puisque j’ai échoué au concours. Heureusement, je vis ce doux rêve à travers "La promesse" et c’est parfait ! »

« La promesse », 20h55, La Une

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