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Christine Ockrent réagit au livre de Camille Kouchner

Dans une interview au magazine S de Sophie Davant, la belle-mère de Camille Kouchner s’est exprimée enfin sur ce qu’ont vécu ses beaux-enfants.

PourCiné-Télé-Revue

Elle n’avait pas été épargnée par « La familia grande ». Dans son livre, Camille Kouchner décrivait l’ambiance glaciale qui régnait dans la maison familiale, notamment à cause de la froideur de l’épouse de son père. Christine Ockrent était dépeinte sous un jour peu glorieux. « Notre maison d’enfance, l’appartement que notre mère a quitté, est réorganisée. Notre belle-mère y prend ses quartiers. Rien n’est expliqué, tout doit être compris. Pour nous, fini de rigoler. Les copains ne viennent plus, on préfère ne plus les y inviter », écrivait-elle.

Assurément, « La familia grande » est un livre qui fera date. Les révélations de Camille Kouchner ont fait l’effet d’une bombe, au-delà de ce qu’aurait imaginé son auteure. Olivier Duhamel, grande figure de l’intelligentsia, et qui a violenté pendant des années le frère jumeau de Camille Kouchner, est tombé de son piédestal. Tout d’abord, il y eut l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris. Ensuite, ce livre a permis à d’autres victimes d’inceste d’enfin se libérer de leurs souffrances cachées.

Bernard Kouchner avait réagi en soutenant sa fille, par le biais d'un communiqué relayé par son avocate.  : « Un lourd secret qui pesait sur nous depuis trop longtemps a été heureusement levé. J'admire le courage de ma fille. »

Par contre, son épouse, Christine Ockrent était restée discrète. Jusqu’à cette semaine. Elle a accepté d’accorder un long entretien à Sophie Davant, dans le magazine de l’animatrice, S. « Camille a choisi avec courage et talent d'exprimer ce qu'elle et son frère avaient longtemps préféré nous cacher. Nous sommes fiers d'eux et nous les aimons », a-t-elle déclaré.

L’ex-reine du J.T. a aussi commenté le mouvement #MeTooInceste qui a suivi : « Cela fait partie de ce grand charivari des mœurs et de notre culture. MeToo, au départ, est très américain, on l'a importé en y ajoutant nos propres malaises, nos propres tensions. C'est à la fois salutaire et excessif. Aux jeunes générations de trouver leur équilibre, dans une liberté de mœurs et de parole qui n'était pas celle de ma génération. Mais j'ai confiance », pense-t-elle.

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