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«Call Me Kat»: pas assez de petit-lait à laper…

Mayim Bialik (« Big Bang Theory ») est la tête d’affiche sympa de cette nouvelle sitcom avec matous, qui ne fait pas chat-virer.

PourCiné-Télé-Revue

Ce dimanche 3 janvier à 20h, la chaîne Fox a tenté une nouvelle sitcom « Call Me Kat », dont l’actrice principale est loin d’être une inconnue des fans de… sitcoms. Il s’agit en effet de Mayim Bialik, 45 ans, qui a joué pendant neuf ans la neurobiologiste Amy Farrah Fowler dans l’illustre « Big Bang Theory », qui a tiré sa révérence en mai 2019 aux Etats-Unis. Jim Parsons, la star de ce grand succès, est l’un des producteurs exécutifs de « Call Me Kat », tout comme la sympathique Mayim, qui se retrouve tête d’affiche pour la première fois de sa carrière.

Elle joue ici Kat, une femme de 39 ans épanouie, même si elle fait le désespoir de sa mère Sheila (Swoosie Kurtz) parce qu’elle n’est toujours pas mariée. En plus, au lendemain de la mort de son père, elle lui annonce qu’elle va ouvrir un bar à chats, un concept populaire au Japon qui consiste à faire co-habiter dans le même établissement, clients et matous. C’est sûr, Kat est une originale, mais elle est heureuse ! Et elle veut le prouver ! Pour l’aider dans le café, il y a la jeune Randi (Kyla Pratt), qui n’est pas fan des chats et le pâtissier en chef Phil, un gay haut en couleurs, fraîchement divorcé et interprété par Leslie Jordan (« Will & Grace »). Et puis, par le plus grand des hasards, Kat retombe un jour sur le beau Max, incarné par Cheyenne Johnson, qui s’était déjà fait remarquer dans « 30 Rock » et « American Horror Story ».

Libre adaptation de la série « Miranda » de la BBC, cette nouveauté n’est en rien comparable à « The Big Bang Theory » et ne fait ni des « Big » ni des « Bang ». Incarnation de la femme d’aujourd’hui « normale » qui ne suit pas les règles de la société pour trouver le bonheur, Kat est attachante car campée par une comédienne qui lui ressemble en bien des points. Car si elle a deux enfants, Mayim Bialik est divorcée et semble vivre en solo. Ce qu’on aime, c’est que, souvent, elle s’adresse directement au spectateur, donc face caméra, pour partager ses états d’âme. Et elle a un naturel, un côté gaffeur et anti-héroïne qui rassurent. Mais la série en elle-même n’est vraiment pas terrible. Servant des répliques et situations éculées, elle fait vieillot, et rappelle trop des choses à ne plus faire, à commencer par « Crazy Ex-Girlfriend ». Car figurez-vous que ça chante et ça danse, ici, et qu’on sort assez souvent du fameux bar à chats. Ce qui est plutôt une bonne idée en soi.

Mais las ! Le premier épisode s’essouffle déjà à la fin, et l’ennui s’installe ferme devant l’écran. En ces temps toujours incertains, on ne va toutefois pas se montrer trop difficile face à une fiction qui a pour but de dérider, et le fait par moments. Cela suffira-t-il sur la longueur ? « Chat » n’est pas gagné… « Call me Kat » s’installera dans sa « vraie » case, ce jeudi 7 janvier à 21h.

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