Alexandra: «Pas question d’abandonner à cause d’un microbe!»

Vous vous présentez comme une Wonder Woman, costume de l’héroïne à l’appui. Que représente-t-elle pour vous ?

Pour moi, ce n’est pas uniquement un personnage de fiction : elle symbolise le courage et l’honnêteté. Le costume de Wonder Woman avec lequel on m’a vue dans le premier épisode de « Koh-Lanta » est le mien. C’est même moi qui ai insisté auprès de la production pour le porter durant ma présentation ! Je mets ce costume aux rollers parties, au carnaval, à Halloween… Ça plaît beaucoup à mes filles Lana et Fafali.

Pas banal comme prénoms…

Fafali est un prénom togolais signifiant « Ici il y a la paix ». Avec mon conjoint, on aimait bien la série « Superman » où… (elle éclate de rire) l’un des personnages se prénomme Lana.

Que voulez-vous prouver en participant à « Koh-Lanta » ?

J’avais déjà remis ma candidature à plusieurs reprises, car je suis attirée par ce principe de jeu de survie à l’autre bout du monde. Pouvoir participer aux épreuves de « Koh-Lanta « a toujours été un rêve. Je voulais montrer à mes filles que si on veut, on peut. Je me suis d’ailleurs préparée à cette aventure avec elles : ensemble, on a appris à construire un radeau, à réaliser des parcours…

Vous tombez malade dès le premier jour de tournage. Que s’est-il passé ?

J’avais mal aux oreilles et, dès la première nuit, ma santé s’est détériorée. En plus d’une otite, j’avais une angine, une bronchite : bref, la totale ! On ne l’a pas vu à l’écran, mais j’ai décidé de faire appel au médecin de l’émission. Celui-ci, après avoir suivi mon état, m’a mise sous antibiotiques.

A quoi vous raccrochez-vous ?

A mes filles et à ma détermination ! J’avais tellement peur que le médecin me déclare inapte à la poursuite du tournage. Pas question de lâcher à cause d’un microbe !

Vous faites partie de l’équipe de l’Est, qui a été la première à vivre sur l’îlot de l’exil. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Elle m’a bien fait flipper, car il n’y a rien à manger, rien à boire, il y a du vent. Vu mon état, c’est la pire situation qui pouvait m’arriver.

Entre Hadja et vous, le courant ne passe pas. Pour quelle raison ?

Pour elle, je suis le maillon faible, son comportement est dur avec moi. J’ai été mise tout de suite en retrait du groupe. D’un naturel réservé, j’avais peur de ne pas réussir à m’intégrer dans le jeu. Dans la vie de tous les jours, j’ai parfois l’impression d’être en décalage ou de ne pas être tout de suite comprise. Sur « Koh-Lanta », avec mon extinction de voix, on me comprenait encore moins !

Comment ont réagi vos proches en découvrant toutes vos mésaventures ?

Ils m’ont dit que j’avais réussi à garder la tête haute. Par contre, lundi matin, je redoutais la réaction de mes collègues au travail. L’image d’un élément faible, ce n’est pas du tout celle que j’avais envie de leur montrer. Au final, ils m’ont expliqué que j’avais su rester digne.

« Koh-Lanta », dès 21h05 sur TF1