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Lara Fabian: comment l’équipe de Céline Dion a-t-elle saboté sa carrière aux USA?

Depuis le 15 octobre, la plateforme de streaming canadienne Club Illico propose un documentaire consacré à l’interprète de « Je t’aime », dans lequel elle se livre sur ses joies, ses peines et sa carrière parfois tourmentée.

PourCiné-Télé-Revue

Pour célébrer ses 50 ans, Lara Fabian avait donné le coup d’envoi d’une tournée mondiale intitulée « 50 World Tour ». Problème : les nombreuses dates de cette tournée couvraient l’année 2020… chamboulée par la crise du coronavirus. La chanteuse n’a donc malheureusement pu retrouver son public international, si cher à son coeur. Car inutile de rappeler que Lara est une artiste planétaire, ayant vendu des millions de disques dans le monde entier. Toutefois, il y a bien un pays dans lequel elle n’a jamais su réellement percer, à savoir les États-Unis. Le Journal de Montréal est ainsi revenu sur ce rêve américain loupé, suite à la diffusion d’un documentaire intitulé « Lara », dans lequel elle se confie sans filtre.

Dans ses colonnes, le média québécois pointe du doigt l’équipe de Céline Dion, à l’origine de cet échec. En 1999, Lara Fabian sort son premier album en anglais pour le marché américain. Son single « I Will Love Again » se classe 32ème du Billboard (le « Top 50 » made in USA). Mais le succès n’est vraiment au rendez-vous. « Le clan Céline Dion, qui était également sous contrat avec Sony Music, n’est pas resté tranquille dans son coin. » Il faut dire que la chanteuse à voix belgo-canadienne apparaissait très clairement comme une rivale de Céline, alors au sommet de sa gloire aux États-Unis, notamment grâce à la B.O. du film « Titanic ». Lara a ainsi « été parachutée vers une autre maison de disque, entourée d’inconnus qui voulaient la transformer en diva pseudo dance ».

L’interprète de « Tout » s’était déjà exprimée à ce sujet dans une interview pour Radio-Canada en 2015 : « J’ai été redirigée vers l’Europe […] C’est dû à un problème de concordance de maison de disques. On a changé de maison, en fait. Tout simplement, je suis passée d’un label à un autre […] Et à partir de là, il n’y avait de plus cohérence. »

Dans le docu « Lara », la chanteuse revient sur ces années passées aux États-Unis et ce manque de cohérence en termes d’image : « Plus personne ne savait ce que j’étais : la chanteuse pseudo dance à la Cher, qui chantait ‘I Will Love Again’, ou la fille à la dimension émotionnelle et dramatique dans ‘Adagio’« .

Trimballée de labels en labels à cause de l’équipe de Céline Dion, Lara Fabian n’en est pas pour autant amère aujourd’hui. Dans une conférence de presse virtuelle, elle explique que « c’était les règles du jeu ». En janvier dernier, elle démentait d’ailleurs toute rivalité avec Céline Dion, dans une interview pour TV Grandes Chaînes. « En quoi quelqu’un qui a été inspirant pour moi aurait pu me faire souffrir ? Les médias se sont servis de ça pour me faire souffrir », déclarait-t-elle au sujet de sa prétendue rivale de toujours, qu’elle avait affronté à l’Eurovision en 1988 (Lara avait fini quatrième ; Céline, première).

Un documentaire bientôt diffusé sur RTL

Le Journal de Montréal annonce que le documentaire « Lara », proposé au Canada sur la plateforme Club Illico, sera diffusé prochainement sur RTL, chez nous. L’artiste y révèle notamment avoir fait une fausse couche à l’âge de 47 ans. Elle revient aussi sur l’escroquerie dont elle a été victime sur sa précédent tournée en Roumanie, arnaquée par un producteur « en défaut de paiement », comme elle l’avait dévoilé sur Facebook en février dernier.

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